Le Mont Shasta : le Mont Kailash Américain

Par Sterling Wilson – Dévot de la Californie du Sud – 2017

Le Mont Shasta est la retraite à laquelle participer.

Le Mont Shasta est en Californie du Nord, presque à la frontière avec l’Oregon. J’ai un peu eu le vertige lors d’une halte en jetant un oeil à une carte de l’état lors de mon premier voyage là-bas, depuis la Californie du Sud. On est tant au Nord que ça !? Toutefois, une retraite de trois jours avec Le Maître Himalayen Yogiraj à cette montagne est sûrement “incontournable”. Il y fait souvent référence en l’appelant le Mont Kailash américain, le Mont Kailash étant sans doute la montagne la plus sacrée de l’Himalaya. Il est intéressant de noter que les Amérindiens appelent Shasta “Adi-Nar”, ce qui ressemble fortement à un des noms sanskrits du Seigneur Shiva : Adi-Nath.

La retraite est un week-end de libération de notre mental. Le mental, source de tout mal, perd de son emprise d’acier. Une conscience profonde, guérisseuse et douce remplit le vide. Voilà l’essence de tout moment passé avec Yogiraj.

Après des années de retraites, j’entre aisément dans le rythme. Pendant la séance de questions-réponses du satsang, ses réponses sont parfois chargées d’autorité. Le moment d’après, elles sont joueuses et taquines ; des discours spontanés sur les anciennes traditions de l’Inde, des transmissions yoguiques de guérison, du chant et une communauté.

Lorsque Yogiraj entra dans le hall de méditation lors de la retraite de l’an dernier, mon humeur s’est allégée, effaçant mon voyage de 2 jours vers le Nord. Il y avait environ vingt nouvelles personnes assises devant et il voulait s’assurer qu’elles se sentent confortables et acceptées. De vieux briscards, comme moi-même, laissés sans contrôle, pourraient monopoliser les séances de questions/réponses. Yogiraj nous a pris en flagrant délit et accorda de l’attention spéciale aux nouveaux-venus.

Le grand événement de samedi, c’était la méditation à l’extérieur sur le Mont Shasta dans un champ ouvert appelé “Sand Flat”. Yogiraj est venu et nous nous sommes dispersés sur le champ tout entier et dans la forêt pour la méditation. Il nous emmena avec lui lorsqu’il s’est assis pour méditer, entrant dans des niveaux plus profonds de conscience. Le Guru est comme un trou noir bienveillant, aspirant toute négativité dans son néant.

Les abeilles et les mouches bourdonnaient et le soleil de fin de matinée tapait. Toutefois, nous restâmes en méditation, ou du moins quelque-chose qui y ressemblait. Ensuite Yogiraj nous a appelés et nous expliqua qu’il nous avait emmenés en Nirvikalpa Samadhi, la strate la plus profonde du zéro-mental.

Avant de se séparer, Yogiraj nous suggéra de manger quelque-chose de doux et quelque-chose d’épicé au déjeuner : “Avec le doux et l’épicé, la guérison aura lieu.” Tandis qu’on riait, il plaisanta au sujet du Guru “facile” qu’il est. Je me souviens qu’il avait dit, des années auparavant “Il suffit de chercher les disciples les plus gâtés pour savoir que ce sont les miens.”

Est-ce que j’ai dit que le Mont Shasta est la retraite à laquelle participer ?

Vous pouvez rejoindre Yogiraj et notre famille spirituelle cet été au Mont Shasta. Renseignez-vous sur notre page des événements aux USA.

McCloud Middle Falls

Par Sterling Wilson – Dévot de la Californie du Sud – 2017

Lorsque nous sommes dans la nature, face à face avec elle, c’est nous qui clignons des yeux les premiers. La Nature maintient son regard. L’énergie est trop forte pour la plupart des personnes – très vite, nous nous mettons à manipuler nos téléphones portables, à parler fort ou boire de la bière et faire de grands feux et faire beaucoup de bruit autour d’eux. Nous ne savons simplement pas quoi faire de nous-mêmes. Le Kriya pranayam et la méditation Surya nous offrent un moyen de nous connecter à la nature, nous donnent quelque-chose à y faire. Ceci est un mode de vie ancien et ce n’est que le début pour la jeune Amérique.

La rivière McCloud devient Middle Falls, alors qu’elle se fraie un chemin à travers la forêt au pied du Mont Shasta. Yogiraj évoque souvent la civilisation spirituelle à venir qui se développe actuellement sur la côte Ouest des Etats-Unis. Il a dit qu’actuellement, il y a plus de yogis pratiquants sur la côte Ouest de l’Amérique quen Inde.

Il enseigne que l’eau, surtout l’eau en mouvement apporte grandement à la méditation. Le groupe du pélerinage dans l’Himalaya s’assure de s’arrêter à une chute d’eau de montagne sur le chemin. A la fois les retraites de Haridwar et de Rishikesh réservent du temps pour une immersion dans le Gange fort, mouvementé, propre, très froid et pur qui vient de la montagne. Le prâna du courant du fleuve coule à travers nos corps. A la retraite de Shasta en 2015, il répondit à une question sur les éclipses, expliquant qu’elles augmentent la méditation et l’eau qui court, encore plus. Une éclipse lunaire de pleine lune ? Allez trouver une rivière pour y méditer……… ou une baignoire.

Et chaque année à Moddle Falls, je le vois et le constate. Des Hamsas de toute la côte Ouest sont là : de Vancouver jusqu’à San Diego……. et ce sont juste ceux que je connais…….. Le spectacle de Hamsas dispersés, certains assis sous la chute d’eau, d’autres sur la rive, heureux de se sécher au soleil. De vaillants yogis en devenir ! Et cette eau est froide. Je peux personnellement témoigner de m’être assis sous les chutes et d’avoir senti l’énergie monter. La science que Yogiraj nous donne est vraie.

Quelques familles de touristes s’attardent aux chutes aussi, le père se baignant dans l’eau et les enfants qui le regardent. Et bien-sûr, les “buveurs de bière” (une expression qu’utilise ma mère) sont aussi là – coups de soleil, cigarettes, bière, voix fortes et musique heavy metal.

Comme c’est merveilleux que nous ayons quelque-chose à y faire. “Allez vous asseoir et pratiquer le Kriya pranayam sous la chute d’eau, ou vous tenir debout dans la rivière froide pour faire le Surya.”  Oh oui, je peux faire ça.

Sur la Rencontre du Divin Babaji

LA NATURE DE SON OEUVRE

“SHIVAPAT”
Phénomène Unique de Partage de Conscience

L’élévation de la conscience de masse des gens par Yogiraj Siddhanath, vers un état d’Illumination sans pensée est sans précédent dans l’histoire spirituelle de l’âge moderne.

Venez vivre ce phénomène unique comme des dizaines de milliers de personnes, ces dernières années.

Aujourd’hui, il parcourt le monde donnant des Conférences de Conscience Unifiée, portant l’attention de tous les aspirants à cet état ineffable de dissolution du mental et de totale satisfaction ; lorsque vous êtes satisfait, au-delà de tout désir et ne désirez rien d’autre. Lorsque vous éprouvez la nostalgie que c’est ça ; je suis revenu à la maison !

S’asseoir en présence du Maître des maîtres, cette expérience de partage de Conscience que notre cher Maître nous offre, il l’appelle “Shivapat”.

Esprit Martial (Martial : du latin martialis de Mars)

Par Ronald Paul Wiskup II

Satgurunath Yogiraj Siddhanath parle de l’ego comme de l’antéchrist qui veut supprimer le Christ intérieur. Je ne connais pas de vérité plus profonde qui ait besoin de la culture et de l’application d’esprit guerrier spirituel. Shiva Puranam évoque l’intensité de la transe du Seigneur Shiva au sommet du mont Kailash, ce qui entraîna une pluie de gouttes de transpiration (du Latin spirare “respirer” et trans, “à travers”) sur la Terre mère, donnant naissance au divin enfant, Bhaum (Mars). Yogiraj a révélé que nous pouvons accélérer notre évolution spirituelle grâce au facteur d’intensité. Donc, à travers l’application de la persévérance, nous pouvons entretenir la flamme de l’esprit martial intérieur et incinérer la tache de l’ego.
Il me paraît intéressant de noter que depuis ma rencontre de Yogiraj et l’initiation au Kriya Yog je suis depuis retourné à la pratique des arts martiaux. Mes premières armes dans l’étude du Ninjutsu, je les fis adolescent, avant de partir pour le service militaire. M’entraînant dans le garage et dans l’arrière-cour de mon buyu (ami martial), alors que nous pratiquions les voies du Bujinkan (salle du divin guerrier) et les enseignements du Dr. Masaaki Hatsumi sensei, le 34ème grand maître ou soke de Bujinkan Budo/Ninpo Taijutsu.
Alors que de nombreuses personnes trouvent des préceptes plus élevés à travers les arts du combat, j’ai d’abord cherché les mystères spirituels et me souvint de ses racines martiales au cours d’un temps particullièrement volatile dans ma pratique du Kriya. Ce déroulement du destin plaça au final ma gorge sous le sabre et exigeait de moi un engagement. Lorsque je suis revenu de l’Air Force à la maison, j’ai repris contact avec mon ami qui était désormais 4ème dan dans le Bujinkan et je suis revenu à l’entraînement une seconde fois. Je fus bientôt submergé par une myriade de diversions du monde et mon entraînement s’estompait. Il n’y avait plus de progrès.
Guidé par la force éthérée de la poésie de Satgurunath Yogiraj Siddhanath, j’allais finalement le reconnaître comme mon maître des années plus tard. Les fréquences sonores qu’il émettait résonnèrent en moi et réveillèrent mon coeur. Décidé à le rencontrer en personne l’univers me conduisit à prendre part à la retraite New Life Awakening de 2015 dans les  montagnes Catskill. Depuis cette rencontre, je continuais à faire des efforts vers de plus profondes séances de pratique. Puis, en décembre dernier, j’eus le désir de revoir mon ami du Bujinkan. Alors que la façade du monde extérieur commençait à s’effriter, je luttais pour garder un ancrage quelconque dans la vie quotidienne. Et c’est alors que je me suis retrouvé allongé parterre sur l’asana du dojo avec une épée de métal froid contre mon cou. Ah, quelle joie de revoir mon buyu ! Le message des ancêtres guerriers était clair : “Es-tu prêt à prendre cela au sérieux cette fois-ci ?”
De grandes disparités dans ma pratique personnelle du Kriya m’ont fait traverser des périodes de doute, des retards dans ma pratique et des traumatismes induits par mon ignorance. Frappé, mais non battu par le mouvement incessant de la souffrance induite par l’ego, j’ai compris que je dois me soigner avec la pratique constante du Kriya Yog et m’amener à connaître mon esprit immuable. Le mots de Yogiraj résonnaient “La pratique et la persévérance sont la magie du succès et si vous ne tombez pas amoureux de votre pratique, vous n’en connaîtrez pas la valeur.”
La synchronicité de mes expériences a mis en lumière cette leçon. L’essence de la sagesse de Yogiraj et la philosophie du Ninpō sont distillés pour le même elixir du succès. Comme notre maître l’a dit : “Tu ne peux jamais rencontrer Dieu. Comment le rencontrer ? Tu ne sais pas où il est tu ne connais pas son adresse. Mais Dieu va te rencontrer. Il te recherche constamment, et quand tu es prêt, il te rencontrera. La pratique fera que tu seras prêt. La persévérance de rendra parfait. Donc emporte ces deux mantras avec toi : Pratique et Persévérance. Que ces deux-là soient tes buts. Fais tourner ta vie entière autour d’eux et très bientôt, tu seras vide. Alors Dieu se versera en toi.”
Ces paroles puissantes résonnent aussi dans les salles du Bujin. Hatsumi sensei raconte dans son livre La voie du ninja : “Je pouvais encore entendre l’écho des mots de Sensei (Toshitsugu Takamatsu) dans mes oreilles -L’essence véritable des vois martiales sont dans la vertu, les arts martiaux sont un chemin pour se perfectionner soi-même en tant qu’être humain. La perfection requiert de la persistance et il existe également un enseignement secret dans lequel la perfection est mise en correspondance avec 7 lumières, c’est-à-dire les couleurs de l’arc-en-ciel.” Comme c’est fascinant lorsqu’on considère les buts de Yogiraj, sachant qu’il a mentionné le  Divya deha, un corps immaculé de lumière arc-en-ciel libre des ravages du temps pour une communion ininterrompue avec Dieu.
Yogiraj souligne la nécessité à la fois du Hatha Yog que du Raja Yog (Yog royal) et dans Ailes de la liberté, il dit : “Négliger les besoins de la santé du corps, c’est falsifier la doctrine éternelle de l’unité du tout et de la divinité de tout.” Lorsque je suis agité et que je ne parviens pas à m’asseoir pour méditer, l’aspect physique des arts martiaux m’a aidé à équilibrer les énergies psychiques et hormonales. Par conséquent les flammes jumelles de la pratique et de la persévérance s’entrelacent le long de l’axe du Kriya Yog, à la fois en méditation et dans l’activité quotidienne, nous élevant vers les cieux.
Le lendemain du jour où j’ai commencé à écrire cet article pour la newsletter du Siddhanath parampara, mon sensei m’a attribué le rang de débutant de ceinture verte en Bujinkan Budo/Ninpo Taijutsu. Lors de cette même séance, les mécanismes du Karma m’ont béni avec un oeil au beurre noir. Je fus heureux de cette expérience mitigée et mémorable m’apprenant à tuojours faire attention ! Au Japon, le mot ninja s’écrit Shinobi no Mono. Cet idéogramme symbolique est constitué de kanji (caractères) dépeignant une épée portée devant le coeur. Le mot Nin  se traduit par endurance ou persévérance. Une citation de Masaaki Hatsumi sensei informe (Latin informare: in ‘en’ + forma ‘forme’) ceux d’entre nous engagés dans le Budo : “Respire la vie dans l’arme, ne retire pas de vie de celle-ci. Continue à marcher, car marcher c’est la vie.” Avec la respiration Hamsa donnée par Yogiiraj, avec le temps, j’ai commencé à respirer moins et moins de moi et plus et plus de Dieu. Il se passe aussi un truc quand je porte une épée en inox sur mon coeur qui guérit toute dépression et me connecte à la source !
Yogiraj nous encourage à être l’architecte de notre propre bonheur à travers la science secrète de la respiration. Par conséquent, en détruisant en nous le colisée mental d’illusion et d’erreur ; puissions-nous dégainer Shinmyo Ken, l’épée du divin mystère. Avec l’épée d’une respiration concentrée, eviscérons la maladie de samsara (histoire répétée) et faisons briller la lumière victorieuse de l’âme invincible.
Ronald Paul Wiskup II est né avec le Soleil en bélier et est l’auteur de “The Face on Mars is in the Mirror”, une collection originale de poésie occulte. Il apprécie l’aviation, le hockey sur glace, la comédie et la plongée sous-marine. Il est vétéran du United States Air Force et possède un diplôme en sciences interdisciplinaires du State University of New York à Fredonia.